​ Anatomie d’une chaussure de course : tout savoir sur la composition d’une chaussure

Apprenez tout ce qu’il faut savoir sur la composition d’une chaussure de course. Afin de pouvoir choisir correctement l’élément le plus important de votre équipement. Cela commence par leur composition et le vocabulaire qui va avec.

Tout savoir sur la composition d’une chaussure

Semelle intermédiaire

Tige.

EVA.

Contrefort

Ces mots ne vous évoquent pas une chaussure de course ?

Et oui … Tous ces mots décrivent un élément de la composition d’une chaussure de course.

Pour tout connaitre sur le jargon des chaussures et leur anatomie, vous êtes au bon endroit.

Pourquoi est-ce que tout cela devrait vous intéresser ?

Tout simplement parce qu’en comprenant l’anatomie de base d’une chaussure, vous serez mieux armé pour bien choisir les bonnes chaussures pour vous : celles qui répondent à vos besoins physiologiques et satisfont vos préférences personnelles.

Vos chaussures de course sont la base de votre équipement, voire l’élément le plus important. Autant les choisir correctement. Cela commence par leur composition et le vocabulaire qui va avec.

Suivez le guide !

Ces chaussures sont faites pour la course à pied

Les chaussures de running sont conçues pour optimiser les performances de la course à pied et la rendre le plus agréable et le plus sûr possible.

Derrière une chaussure de running, il y a un large éventail de caractéristiques techniques dont la terminologie peut faire fuir les débutants les mieux intentionnés et les plus sérieux.

Pas d’inquiétude : j’ai ce qu’il vous faut !

Je vais tout vous dévoiler sur la composition d’une chaussures de course.

Nous allons passer en revue chaque partie de la chaussure, couche par couche, en commençant par celle du dessus.

Je vous expliquerai les termes à connaître pour bien comprendre la structure et les caractéristiques d’une chaussure de course. Et je vous donnerai aussi  des conseils pratiques pour savoir quoi rechercher au moment d’acheter vos nouvelles chaussures de running.

Les composants principaux

Une chaussure de course est composée de sept éléments principaux :

  1. la tige
  2. la semelle intermédiaire
  3. la semelle d’usure
  4. la languette
  5. le contrefort
  6. l’embout
  7. les renforts

Chacun de ces 7 éléments a une fonction spécifique et possède des caractéristiques distinctes que vous devez connaitre pour prendre la bonne décision au moment de l’achat.

Détaillons ces éléments …

La tige

Commençons par le haut.

La tige, tenue par les lacets, est la plus grande partie de la chaussure. Elle entoure et recouvre les pieds, maintient la chaussure en place et protège contre la saleté, l’eau et tous les éléments extérieurs (poussière, gravier, …)

La tige est généralement constituée de mesh, lui-même composée de divers matériaux.

Le « mesh », c’est en fait un genre de tissu. Le maillage de ce tissu est plus ou moins serré selon l’aération souhaitée. Un mesh aéré laisse passer plus d’air. Et un mesh trop aéré laisse aussi passer l’humidité par temps de pluie …

En général, le mesh est plus serré pour les chaussures de trail et est plus aéré pour des chaussures de des chaussures de route.

Lorsque vous choisissez une paire de chaussures, assurez-vous que la partie supérieure est bien adaptée à la forme et taille de vos pieds. Cela peut donner plus de stabilité à vos pieds sur le long terme.

La languette de la chaussure

Sous les lacets, vous trouverez la languette de la chaussure. C’est la partie qui sort de l’ouverture de la chaussure telle une langue humaine, d’où son nom.

La languette est la bande distincte sur la tige qui protège le haut des pieds de la pression et du frottement des lacets. La languette permet d’enfiler et d’enlever plus facilement les chaussures.

Une bonne languette doit avoir une taille appropriée :

  • elle ne doit pas frotter contre le pied juste au-dessus de la cheville
  • elle doit être assez épaisse et bien rembourrée pour protéger le dessus des pieds des lacets

Les fabricants de chaussures utilisent également la languette pour répondre à différents besoins. Par exemple, les languettes des chaussures de trail sont cousues pour encore mieux protéger.

Gardez donc cela à l’esprit chaque fois que vous évaluez si une paire de chaussures donnée est appropriée.

Le contrefort

À l’arrière de la chaussure se trouve le contrefort, un exosquelette de matériaux rigides enveloppant le talon.

La structure rigide autour du talon réduit l’irritation du tendon d’Achille, assure un meilleur maintien du talon, un excellent effet amortisseur et un contrôle des torsions.

Le contrefort est composé de matériaux rigides qui protègent contre les forces d’impact auxquelles les pieds sont exposés en courant.

Les renforts

Les renforts désignent le moule qui détermine le contour de la chaussure. Voyez ça comme le modèle du pied sur lequel on assemble la chaussure.

Les renforts servent à consolider la chaussure et à mieux maintenir les pieds sur les côtés.

Les renforts peuvent être droits, incurvés ou semi-incurvés. Certains renforts conviendraient mieux à certaine structure du pied que d’autres …

Les renforts droits ont tendance à être plus lourds, procurant plus d’appui sous la voûte plantaire, ce qui peut aider à contrôler le mouvement excessif de renverse vers l’avant lorsque les pieds foulent le sol. C’est pourquoi on les recommande souvent aux pronateurs (les coureurs aux pieds plats).

Les renforts incurvés sont plus légers et soutiennent moins. Par conséquent, on les recommande en général aux supinateurs (les coureurs ayant des voûtes plantaires très élevées).

Les renforts semi-incurvés sont un mix des deux : pas tout à fait aussi épais que les renforts droits, ils offrent tout de même un large appui sous la voûte plantaire.

La plupart des chaussures de course ont des renforts semi-incurvés. En règle générale, les renforts doivent coïncider avec la forme de votre pied. Cela améliore le contrôle de la pronation du pied et procure un meilleur confort.

L’embout

L’embout est la partie située à l’avant de la chaussure et abrite les orteils.

L’embout est de loin l’élément le plus important pour trouver chaussure à son pied.

Une paire de chaussures de running doit vous aller comme un gant, sans ressentir la sensation d’être comprimé ou à l’étroit. Les orteils ne doivent pas toucher l’intérieur de la partie avant de la chaussure et les pieds ne doivent pas être y comprimés.

Si l’embout est trop serré ou s’il n’y a pas assez de place entre votre orteil le plus long et l’embout, vos mouvements peuvent s’en trouver affectés et créer une gêne. Au mieux, cela bride vos performances. Au pire, cela entraîne l’apparition d’ongles noirs douloureux.

Quand vous essayez une paire de chaussures, assurez-vous qu’il y ait suffisamment de place pour vos orteils. L’embout doit être suffisamment grand pour laisser vos pieds gonfler et vos orteils remuer librement pendant que vous courrez.

En gros, vous devez pouvoir du piano avec vos orteils 🙂

Dans l’idéal, il devrait avoir une distance égale à la largeur de votre pouce entre votre orteil le plus long et l’extrémité de l’embout.

Assurez-vous également que la hauteur de l’embout convienne bien à vos orteils.

La semelle intermédiaire

Plus bas se trouve la semelle intermédiaire, cette couche épaisse de mousse ou de caoutchouc intercalée entre votre pied et la semelle d’usure.

Les semelles intermédiaires sont un autre élément important de la chaussure. Elles ont un effet amortisseur et contrôlent les mouvements excessifs du pied (pronation ou supination).

En fait, la semelle intermédiaire est responsable de la majeure partie de l’absorption des chocs et de l’effet amortisseur.

La plupart des semelles intermédiaires sont faites d’une résine appelée EVA. EVA signifie Ethylene Vinyl Acetate, soit éthylène-acétate de vinyle. Il s’agit d’un matériau souple et léger doté d’une grande capacité d’absorption des chocs et d’amortissement.

Un autre matériau utilisé est le polyuréthane. Plus résistant et plus durable que l’EVA, il est aussi plus lourd et offre moins de confort et d’amorti. Du moins au début car, avec le temps, il s’assouplira.

Pour commencer, privilégiez les semelles en EVA.

La semelle d’usure

La semelle d’usure est la couche de caoutchouc située sous vos baskets, la portion de la chaussure qui est en contact avec le sol, procurant traction et durabilité. C’est la partie de la chaussure qui laisse apparaître le plus de traces d’usure.

La plupart des semelles d’usure possèdent des motifs sculptés et des rainures pour favoriser la traction et la flexibilité.

Quant aux différents types de semelles d’usure, il y a l’embarras du choix. Les semelles d’usure sont généralement faites de caoutchouc carbone, de caoutchouc soufflé ou d’une combinaison des deux, procurant différents niveaux de résistance et de traction.

Les coureurs qui cherchent une paire de chaussures solide devraient opter pour des semelles d’usure en caoutchouc carbone, le même matériau que les pneus. Le caoutchouc carbone est le matériau le plus résistant, mais il est aussi plus rigide et lourd que le caoutchouc soufflé.

Mais si vous cherchez en priorité la flexibilité et des chaussures « moelleuses », les semelles d’usure en caoutchouc soufflé sont exactement ce dont vous avez besoin. Elles amortissent davantage et sont plus flexibles, mais elles sont moins résistantes que celles en caoutchouc carbone.

Conclusion

J’ai  voulu cet article complet et détaillé, sans pour autant être trop indigeste. Afin que vous en sachiez suffisamment sur la composition d’une chaussure de course pour faire le bon choix à l’achat.

J’espère que l’objectif est atteint.

Mais si vous avez des questions, n’hésitez pas demander dans les commentaires.

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